Pourquoi la récupération de données est i chère en 2023 ?
Récupération de données sur disque dur et SSD : pourquoi ça coûte si cher en 2023 ?

L’achat d’un simple disque dur de 1Tb ne dépasse pas les 100$. On s’attend à ce que leurs données soient récupérables à ce prix. Cependant le cout de la récupération de données coute entre 200 et 1500$ voir jusqu’à 5,000$ chez certains de nos compétiteurs. Ces tarifs sont bien sûr justifiés par un grand nombre de facteurs.

.

Salle blanche : Un passage obligatoire pour la récupération de données de tous les disques en panne mécanique

Pour garantir le succès de la récupération de données d’une panne mécanique, il est crucial d’intervenir en salle blanche. C’est-à-dire de manipuler votre appareil dans un environnement sans poussière. Pourquoi? Il suffit d’une poussière ou d’un cheveu qui se pose sur le plateau magnétique lors de l’ouverture d’un disque dur, et toutes vos données deviennent impossibles à récupérer. La tête de lecture d’un disque dur tourne entre 5400 et 7200 tours/min soit 120 tours/sec. Des centaines de rayures se créer donc avec juste une poussière sur la tête de lecture. En quelques secondes les données seront donc illisibles.

.

Comme pour un vieux disque vinyle le plateau interne tourne à 250 tours par seconde pour les plus rapides en SAS ! La tête de lecture elle ne touche jamais le plateau, elle reste en lévitation. Au moindre contact entre la tête et le plateau ce sont des millions d’informations perdues…

.


Il existe très peu de techniciens spécialisés dans récupération de donnée en salle blanche. Pour être opérateur salle blanche il faut faire une formation BPF de deux jours minimums à 1500$. Mais ce n’est pas avec des connaissances réglementaires qu’un technicien devient expert. En effet aucune université dans le monde ne propose de formations en récupérations de données. Les couts d’installation d’une salle blanche sont entre 15,000 et 5,000,000$ selon la taille et le niveau d’exigence de la filtration HEPA (ISO5, ISO4, ISO3 etc.), et nécessite un entretien régulier.

.

En salle blanche ou sous une hotte à flux laminaire, l’air pulsé empêche la poussière de se déposer sur les plateaux du disque dur. En cas de poussière, la tête de lecture vient racler les plateaux ce qui peut limiter la récupération des données, voir la rendre impossible.

.

La carte PC3000 d’Ace Lab: performance et efficacité pour réparer les firmwares et accéder aux parties cachées

Chez Chronodisk nous utilisons plusieurs cartes de constructeurs et modèles différents (PC 3000, Deepspare, Salvation Data etc.) pour des pannes complexes ou difficiles. On rajoute ces cartes matérielles à nos ordinateurs pour accéder aux parties cachées et réservées aux constructeurs du disque dur. Chez Chronodisk France et Canada nous en avons 12 différents pour couvrir tous les types de supports et de pannes soit un investissement de plus de 100,000$. Sans prendre en compte que le support technique obligatoire pour toutes ces cartes additionnelles coute annuellement 18,000$.


.

Le matériel nécessaire au fonctionnement de PC3000 coute entre 12,000 à 25,000$ par carte. A savoir qu’il en faut une par type de support (SATA, IDE, USB, RAID, SSD, SAS, etc.).

Les équipements essentiels pour l’expertise de Chronodisk

Pour proposer cette expertise il nous faut une grande quantité d’équipements. Chronodisk possède des ordinateurs sur mesure avec une combinaisons de logiciels, du matériel de stockage externe (stock de 10,000 disques donneurs chacun coute entre 50 et 400$), une salle blanche ISO5 classe 100, des dispositifs de clonages et d’imagerie nécessaire pour créer des copies bit à bit des disques durs défectueux afin de travailler sur les copies plutôt que sur les originaux. Des outils de diagnostic, des microscopes et caméras digitales, des systèmes de refroidissement thermiques, des onduleurs APM pour palier toute coupure électrique, des oscilloscope électroniques, des cartes d’interface et adaptateurs, et des outils de soudure infrarouge et à air chaud y sont aussi indispensable.

.

.

Les frais cachés administratifs et marketings 

.

Chronodisk doit payer une assurance spécifique de 8,000$ par an. Nécessaire pour préserver les actifs informatiques et les données de nos clients contre divers dangers tels que les dommages électriques, les incendies et bien d’autres encore. Une équipe de techniciens expérimentés et qualifiés sont bien entendu payé pour leur travail. Ils sont formés pendant l’embauche sur une durée de 6 à 18 mois, car aucune université dans le monde enseigne la récupération de données.

Le développement marketing est essentiel pour une entreprise spécialisée en récupération de données. En effet, grâce à Internet les clients peuvent trouver et être dirigés vers Chronodisk ou bien grâce aux boutiques informatiques et le bouche à oreille ensuite. Sachant que les clients ne s’intéressent généralement à ce sujet que lorsqu’ils rencontrent une panne ou un problème, et qu’ils jettent souvent leur disque sous les conseils des informaticiens ignorants notre spécialité. Le Marketing représente donc un investissement significatif pour que les clients sachent et connaissent un spécialiste.

En stockant toutes nos données sur disque dur, nous n’avons jamais autant fait confiance à une technologie que nous connaissons si peu. L’utilisation de nos appareils électroniques (disque dure et disques SSD externes, clé USB etc.) est simple et fluide, à l’inverse de la récupération de données qui est d’une grande complexité. Nous sommes conscients des conséquences dévastatrices qu’une perte de données puisse avoir sur votre vie personnelle et professionnelle. Nous ne voulons donc pas que ça en soit un fardeau, mais une solution fiable et accessible .

Données tarifs de la récupération de données
Chronodisk récupération de données Ransomware
Ransomware : récupération des données après un virus
    

  • Un Ransomware, qu’est ce que c’est ?

Ils s’appellent locky, petya… vous en avez certainement entendu parler sur des sites technos ou même dans les médias d’informations, il s’agit des derniers virus « à la mode » :  les Ransomwares (littéralement rancongiciel)

Le principe est simple, une fois votre ordinateur contaminé, ce dernier se bloque et un message apparaît vous demandant d’envoyer de l’argent (parfois jusqu’à plus d’un million de dollars lorsqu’il s’agit d’instituions gouvernementales, financières ou même hospitalières) pour pouvoir continuer à utiliser votre ordinateur et surtout récupérer vos précieuses données.

Tant que vous ne payez pas cette rançon l’accès à votre machine est totalement bloquée, vos données sont prises en otage et l’auteur du virus est la seule personne à pouvoir vous les restituer.

Le meilleur moyen d’éviter le virus reste la prévention. Équipez vous d’un bon antivirus et mettez le à jour régulièrement. Il existe des milliers de ransomwares différents et de nouveaux sont créés chaque jour.
Les e-mails sont le moyen de propagation le plus répandu pour les ransomwares. Soyez donc prudent si vous recevez des mails d’expéditeurs suspicieux et n’ouvrez surtout pas les pièces jointes.
Assurez vous aussi de télécharger des fichiers sur des sites que vous connaissez et qui ont une bonne réputation. Si votre antivirus vous alerte, faites demi-tour, ne prenez pas le risque car une fois votre disque dur contaminé il vous est IMPOSSIBLE de vous en débarrasser sans effectuer un formatage complet de votre ordinateur. Les fichiers sont cryptés par des algorithmes que seuls leurs créateurs connaissent.

  • Mon ordinateur est contaminé 🙁   que dois je faire ?

Vous avez été infecté par un ransomware par inadvertance ou tout simplement par malchance ! Vous aurez beau redémarrer votre ordinateur à l’infini, passer en mode sans échec ou extraire le disque pour le brancher sur un autre poste, le résultat sera toujours le même.

Voici les solutions qui s’offrent à vous :

Vous faites confiance à votre « ravisseur » et acceptez de verser la rançon demandée (généralement en dollars, euros ou bitcoins). Le soucis c’est que rien ne garantit la bonne foi du pirate, vous risquez donc de payer pour…du vent ! D’autres pirates utilisent la méthode en plusieurs fois en vous faisant croire que toutes les données vous seront livrées si vous payez la rançon. Seulement une fois le virement effectué, ils ne vous livrent qu’une partie des données, et vous demandent à nouveau un virement pour le reste des données…et cela peut grimper TRÈS vite. Il existe cependant des cas ou toutes les données sont livrées après le paiement de la rançon. Le choix de prendre ce risque vous appartient mais restez extrêmement vigilant et ne prenez pas de décision trop rapidement.

Récemment un hôpital victime d’un ransomware à accepté de payer la rançon en bitcoins (monnaie virtuelle sous forme de jetons), sauf qu’ils n’ont jamais récupéré leurs données.

Si jamais vous avez eu le réflexe de sauvegarder vos données sur le cloud, vous pouvez changer de disque et réinstaller vos données en local. Dans le cas où une partie des données étaient stockées sur un ancien disque dur mais formaté, une clé usb ou autre, le laboratoire Chronodisk peut tenter une récupération des données sur cet ancien support de stockage.
Enfin il existe des solutions développées par des pirates et des experts en sécurité pour contourner les ransomwares, car oui les pirates ne sont pas que néfastes et ce sont souvent eux qui sont à l’origine des meilleurs antivirus, et certains créent des virus tellement puissants et tellement répandus qu’ils créent un antivirus, un peu à la manière du chimiste qui crée un poison mortel et son antidote.

  • La récupération de données sur un disque dur contaminé par un ransomware

Le laboratoire Chronodisk reçoit de plus en plus fréquemment des disques durs infectés par des ransomwares. On ne peut pas le cacher, il est très difficile de garantir à 100% la récupération des données à nos clients dans ces cas très particuliers.
Comme il existe plusieurs types de virus, il existe plusieurs types de ransomwares. Dans de nombreux cas, nos spécialistes en récupération de données ont réussi à libérer ces données « prises en otage ». Mais suivant la complexité du ransomware il est parfois tout bonnement impossible de récupérer ne serait-ce une photo.

Nous vous recommandons une nouvelle fois d’être le plus prudent possible avec vos mails et lors de vos consultations sur internet, les ransomwares ne sont qu’un danger parmi d’autres…

Astuces Disque dur Données Non classé
Quel RAID pour protéger efficacement ses données ?

Vous envisagez l’achat d’un NAS ou d’un RAID pour y stocker des données importantes ? Nous allons vous présenter les différents avantages et inconvénients de chaque configuration, du raid0 au raid 5 en passant par le raid1 et le raid6 méconnus à tort.

Pour monter un système RAID vous trouverez de nombreux tutoriels sur le net. Voici les configurations RAID les plus répandues, il en existe encore bien davantage :

  • RAID 0 : appelé etendu 
  • RAID 1 : appelé mirroringshadowing ou duplexing
  • RAID 2 : appelé striping with parity (obsolète)
  • RAID 3 : appelé disk array with bit-interleaved data
  • RAID 4 : appelé disk array with block-interleaved data
  • RAID 5 : appelé disk array with block-interleaved distributed parity
  • RAID 6 : appelé disk array with block-interleaved distributed parity

RAID 0 ou RAID « stripping » : la performance sans filet de sécurité.

En mode RAID 0, tous vos disques durs sont combinés en un seul et même disque, les données sont ainsi réparties entre tous les disques . Si le RAID 0 s’avère plus rapide il a l’inconvénient d’être plus fragile, en effet si l’un des disques tombe en panne c’est tout le RAID qui tombe en panne. C’est à dire que vous ne pourrez pas lire les données qui se trouvent sur les autres disques fonctionnels. En résumé, plus de performances, mais plus fragile.

En RAID 0, la capacité totale disponible est également à la somme des capacités des disques durs physiques, à la condition que ceux-ci aient tous la même taille. En cas de différence, c’est la capacité du disque le plus petit qui est prise en compte, multipliée par le nombre de disques ; les autres ne seront donc que partiellement utilisés. Le raid0 offre les meilleurs performances mais une sécurité inexistante. Les données sont stockées sur l’ensemble des disques.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : ne pas utiliser plus de deux disques en RAID0. Nous avons déjà vu un RAID0 monté avec 48 disques de 4To chacun (une société de production vidéo). Des performances record en écriture/lecture.. mais une fiabilité épouvantable ! Imaginez… Si un seul disque des 48 tombe en panne et n’est pas récupérable (panne mécanique avec plateaux rayés par la tête de lecture), toutes les données sont corrompues ! Et même si ce 48ème disque est récupéré en salle blanche, la facture finale sera presque 24 fois le montant d’une récupération de données pour un RAID0 en 2 disques.

Le RAID0 n’est donc pas une solution valable pour sécuriser vos données. On l’adoptera uniquement pour des traitements de calculs lourds (statistiques, logiciel SAS, traitement vidéo post-production, imagerie 3D…) et pour des données temporaires non vitales.

RAID1 ou RAID « miroir » : le dédoublement de personnalité.

Le mode RAID 1 (« mirroring ») représente le moyen d’obtenir un stockage redondant et donc d’augmenter la durée de vie de vos données en cas de défaillance du disque. Dans une grappe RAID 1 composée de deux disques, les données sont écrites sur un et immédiatement copiées sur l’autre ; les disques contiennent donc les mêmes données, c’est pour cela qu’on appelle le RAID 1 « miroir ».

Lorsqu’un disque dur est défectueux, les données restent accessibles via les autres disques. Ainsi, plus il y a  de disques, plus grande est la sécurité de vos données.

Le RAID 1 a également un autre avantage : si le NAS lui-même tombe en panne, il est possible de retirer les disques durs de l’appareil et de les brancher directement sur un ordinateur, ce qui n’est pas envisageable avec les disques constituant une grappe RAID 0, RAID 5 ou RAID 6 dont les données sont entrelacées et réparties sur les disques. En générale, les grappes RAID 1 contiennent deux disques ; leur capacité totale équivaut à celle du plus petit.

Exemple : si vous combinez deux disques de 2 To, la capacité totale atteint 2 To, soit la moitié de la capacité achetée. Par contre, si vous combinez un disque de 500 Go et un 2 To en RAID 1, la capacité totale de la grappe n’est que de 500 Go. Autant dire qu’il est essentiel d’éviter les grosses disparités.

Orienté sécurité, le RAID 1 duplique automatiquement l’ensemble de vos données sur deux (ou plus) disques durs. Ainsi lorsqu’un disque tombe en panne les données restent accessibles via les autre disques fonctionnels. Il suffira alors de remplacer le disque défectueux par un disque sain pour que les données soient à nouveau dupliquées. Ce système n’apporte pas de gain de performances et se fait au détriment de la capacité. En effet, avec un système de deux disques de 300 Go en RAID 1, seuls 300 Go pourront être utilisés par l’utilisateur (les 300 Go restants sont utilisés pour la duplication des données).

Le conseil de l’Expert en récupération de données : il arrive parfois que la carte controlleur du RAID1 soit en court circuit. Comme les deux disques du RAID 1 sont branchés sur la même carte contrôleur, la surcharge électrique peut endommager les deux disques en même temps ! Pour palier cela pensez à brancher chaque disque dur avec un cordon d’alimentation différent sur le un bloc d’alimentation de l’ordinateur. Prenez un modèle modulaire de type Corsair HX850i  qui gère de manière distincte chaque approvisionnement électrique 12V. C’est plus cher… mais beaucoup plus fiable.

RAID 10 :  la performance d’un RAID0 et la sécurité d’un RAID1

Pour comprendre la configuration du RAID 10, il faut avant tout détailler les RAID 1 et RAID 0 qui la composent. En premier lieu, le RAID 1 est un ensemble de deux disques durs, dont l’un est utilisé en miroir afin de sécuriser les données stockées. Ce système de clonage présente une haute tolérance aux pannes et convient donc au stockage des données sensibles. Le RAID 0 est un système qui permet de répartir les informations stockées sur plusieurs disques durs grâce à un entrelacement des données. Le temps d’accès est alors accéléré.

Le RAID 10, également appelé RAID 1+0 consiste à assembler deux ou plusieurs unités RAID 1 en un ensemble RAID 0. En clair, deux disques durs sont assemblés en RAID 1, deux autres disques durs sont assemblés de manière identique et ainsi de suite. Il faut donc un minimum de quatre disques et toujours en nombre pair. Une grappe ainsi assemblée forme ainsi une unité logique qui sera associée avec d’autres grappes pour permettre un entrelacement comme c’est le cas d’un système RAID 0. La redondance des données dans chaque sous-unité permet de garantir leur sécurité, tandis que la répartition des données sur plusieurs unités logiques accélère la lecture et l’écriture. Il y a l’inverse qui est appelé RAID 01, la tolérance aux pannes est moins importante, étant donné qu’un sous-ensemble RAID 0 défaillant impacte sur l’ensemble de la performance.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : le raid 10 et 01 est très peu utilisé et pour sûr ! 2 disques sont sacrifiés au prix de la fiabilité. Sur un total de 4 disques vous n’exploitez que la taille mémoire de deux disques.

RAID5 : la solution la plus utilisée… à tort ?

Le RAID 5 est la moins performante des 3 solutions mais apporte l’un des plus hauts niveaux de sécurité. Les données sont copiées sur l’ensemble des disques et, en cas de panne de l’un des disques, les disques restants peuvent continuer de fonctionner normalement ou presque (en mode « dégradé »). Si vous changez le disque dur en panne, le RAID5 est capable de se reconstruire en incluant ce nouveau disque dur. La reconstruction des données peut durer de nombreuses heures voir plusieurs jours, pendant ce temps les performances d’écriture/lecture sont fortement dégradées.

Le RAID 5 utilise au moins trois disques durs et répartit les données sur plusieurs disques durs pour gagner en performance grâce à l’accès simultané, mais à la différence du RAID 0, le RAID 5 inclut des codes de correction (les bits de parité) entre les données.

L’inconvénient c’est donc que vous perdez la capacité d’un disque dur sur l’ensemble du RAID. Pour 5 disques durs en RAID5 la capacité totale de stockage est donc abaissée à celle de 4 disques seulement. On dit que le 5ème disque est un disque utilisé pour la parité mais c’est un abus de langage, le 5ème disque est utilisé comme les autres mais la parité est répartie sur tous les disques successivement de sorte que la taille totale des données de parité correspond à la capacité d’un disque dur.

Le RAID 5 est donc bien plus sûr que le RAID 0, mais offre beaucoup moins de performances d’écriture/lecture. Ces performance sont tout de même supérieures à celle d’un disque dur seul non RAID. Et plus vous rajoutez de disques dans le RAID5, plus vous accélérez les performances.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : en théorie et dans la pratique, si un disque dur est en panne on peut l’enlever à chaud (donc sans éteindre l’ordinateur) et le remplacer par un nouveau disque dur. Attention, si ce disque contenait des données elles seront toutes écrasées. Dans la pratique ce n’est pas toujours comme cela que la reconstruction se passe et toute la grappe RAID peut s’en voir corrompue. Nous vous suggérons donc de faire une sauvegarde de vos données sur un autre disque ou RAID avant de changer (à froid ou à chaud) un disque. Le RAID5 ne tolère que la panne d’un seul disque pour continuer à fonctionner. Et nous savons, en qualité d’experts en récupération de données RAID qu’il arrive trop souvent qu’un deuxième disque tombe en panne avant que l’informaticien ne s’en aperçoive. C’est pourquoi toutes les entreprises devraient utiliser un RAID6 qui tolère la panne de DEUX disques durs simultanément.

RAID6 : Fiabilité & performance !

Si votre carte RAID sait créer un RAID6 alors c’est cette configuration que vous devriez adopter ! Le RAID6 utilise les mêmes caractéristiques en terme de performances que le RAID5 mais au lieu d’avoir une tolérance de panne d’un seul disque il peut fonctionner même si DEUX disques durs tombent en panne. Le RAID6 utilise la technologie de la double parité de données ce qui lui fait perdre la capacité de deux disques durs. Si vous avez un RAID6 en 8 disques, la capacité de stockage en sera réduite à celle de 6 disques durs. Il faut 4 disques au minimum pour configurer une grappe RAID de niveau 6.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : en adoptant le RAID6 vous ne devriez jamais avoir besoin de Chronodisk pour récupérer vos données perdues. A moins que vous ne soyez excessivement négligeant et que vous attendiez que 3 disques durs tombent en panne avant de réagir. Sachez qu’en cas de panne, le prix de la récupération de données ne dépend pas du type de RAID utilisé mais du nombre de disques utilisés dans le RAID ainsi que de la gravité de la panne de chaque disque (panne logique/désynchronisation de la grappe, panne mécanique, plateaux abîmés par des secteurs morts, etc.). Au delà de 4 disques le prix ne croit plus autant avec le nombre de disques. Le diagnostic et l’estimé sont sans frais jusqu’à quatre disques dans notre laboratoire mais pour les grappes RAID de 5 disques et plus le diagnostic-devis est chargé 90$+tx par disque. Ce diagnostic est toujours garanti en moins de 5 heures, ce qui reste assez unique au Canada et ailleurs dans le monde.

Quelques statistiques du département RAID de Chronodisk : 

Pour les centaines de RAID 5 que nous avons eu à résoudre ces 12 dernières années au Québec et en France, les quelques rares cas dans lesquels la récupération de données s’est avérée impossible c’est dans 90% des cas en raison des manipulations de l’utilisateur qui, en cherchant à résoudre par lui-même le problème, a aggravé les symptômes. Les données ont de ce fait été écrasées ou désynchronisées de manière irrémédiable. Dans 10% des situations c’est en raison d’un disque dur de trop qui est tombé en panne mécanique lourde, les plateaux étaient trop abîmés pour pouvoir réaliser un clone et reconstruire la grappe RAID (cas d’incendie notamment).

Astuces Disque dur Données Récupération de données Sécurité
Chronodisk récupération de données disque SSD
LA RÉCUPÉRATION DE DONNÉES SUR SSD, PAS SI FACILE ! (VOIRE IMPOSSIBLE)

Le disque SSD, un support de stockage rapide et résistant.

Le disque SSD a la particularité d’utiliser des puces mémoire flash comme les clés USB et non pas un plateau rotatif à surface magnétique comme les disques durs. Les supports de stockage à technologie flash  se font de plus en plus nombreux et de plus en plus accessibles.

Avec une espérance de vie durable (d’environ cinq ans si l’usage est fréquent sans être trop intensif), c’est un matériel électronique très réactif, beaucoup moins gourmand en énergie que le disque dur traditionnel et avec un démarrage et lancement du système d’exploitation et des programmes ultra-rapide. Sur un disque dur, la vitesse de lecture avoisine les 50 à 100 Mo par seconde, tandis que sur un SSD elle se situe entre 300 Mo/s pour les disques d’entrée de gamme et jusqu’à 3000 Mo/s pour les plus performants. Le disque SSD dispose aussi d’une meilleure fiabilité (au chocs physiques notamment) en comparaison du disque dur traditionnel. Il est par ailleurs très pratique de par sa petite taille (format 2.5 pouces).

La principale différence entre le disque dur traditionnel et le disque SSD est que ce dernier ne contient pas de pièces mobiles pour le stockage des données. Par conséquent, la vitesse de lecture est plus rapide et il a l’avantage de faire peu ou pas de bruit par rapport à son prédécesseur.

Certains SSD deviennent un barrage à la récupération de données

Résultat de recherche d'images pour "data loss"

Mais ne vous y trompez pas ! La récupération des données sur un SSD peut s’avérer beaucoup plus laborieuse et incertaine que sur un disque dur mécanique. En particulier si une panne électronique ou une toute petite surtension intervient pendant le fonctionnement du support. Pas besoin d’une salle blanche pour démonter et traiter un disque SSD, c’est donc moins cher me direz-vous pour récupérer les données ? Hé bien non ! C’est même le contraire, car cela nécessite énormément de temps ingénieur : chaque puce mémoire d’un SSD doit être dessoudée une à une à l’infrarouge (il y en a souvent 8 par face, comptez donc 16 puces mémoire Flash pour un disque 128 Go par exemple), et c’est ensuite que le casse-tête peut commencer. Il s’agit de retrouver l’ordre d’entrelacement des 8 ou 16 puces en RAID5 comme s’il s’agissait d’un serveur RAID en 8 ou 16 disques. Un travail de Titan.

Dans certains cas, que nous rencontrons de plus en plus fréquemment chez Chronodisk, la récupération des données devient carrément impossible en raison de l’architecture même de montage du support SSD :

  • C’est souvent le dernier des soucis de la part d’un constructeur que de prévoir et de faciliter la récupération des données sur son support mémoire en cas de panne matérielle, et c’est encore plus vrai pour certains disques SSD tel que le modèle Kingston SSDNow Ms qui utilise un contrôleur Sandforce. Le même contrôleur SandForce est utilisé chez Seagate pour certains de ses disques SSD ou même mécaniques SATA, chez Transcend pour ses clés USB… Et dans 50% des ordinateurs portables Mac Book de dernière génération il s’agit du même contrôleur qui générera dans les prochains mois de gros problèmes de récupération de données impossibles… Ce type de contrôleur crypte en 128 bits l’accès aux données. Il suffit que le contrôleur soit endommagé et il n’existe alors aucune solution pour décrypter l’accès aux données.

  • D’autre part, le disque SSD supporte un nombre limité de cycles de lecture-écriture et d’effacement, ce qui est un gros inconvénient comparé au disque dur classique. Les cellules de mémoire flash s’usent au fur et à mesure de leur utilisation et ne retiennent pas les données indéfiniment ; ainsi elles ont tendance à s’effacer toutes seules en quelques années seulement et sans prévenir son utilisateur. Cela ne laisse souvent plus aucune trace à l’inverse d’un disque dur mécanique.

Un SSD se caractérise par ses chipsets mémoire (jusqu’à 16) entrelacés entre eux à la manière d’un RAID 5. Un véritable casse-tête pour nos ingénieurs.

En bref, si vous voulez néanmoins vous essayer au SSD, pour démarrer un ordinateur 10 fois plus rapidement qu’avec un disque dur classique, alors nous vous conseillons de conserver un deuxième disque dur mécanique pour y stocker avec plus de fiabilité vos données de travail. Privilégiez les contrôleurs Marvell, Intel et Samsung… C’est rarement écrit sur la boite du disque SSD ou Sata rotatif que vous achetez, il faut aller dénicher les spécifications du produit en ligne, sur le site du fabriquant, pour obtenir ce genre d’informations. Mais vous l’aurez compris nous vous déconseillons le contrôleur Sandforce.

Si vous voulez en connaitre davantage sur les SSD et découvrir son cœur de fonctionnement, nous avons sélectionné sur notre chaîne Youtube consacrée à la Récupération de données la vidéo experte suivante :

Actualités Disque dur Données Récupération de données
Chronodisk récupération de données (chef d'orchestre)
Chronodisk sauve les compositions du célèbre chef d’orchestre Airat I.

Chronodisk sauve les compositions d’un célèbre chef d’orchestre

Chronodisk récupération de données (main chef d'orchestre )

Imaginez-vous chef d’orchestre et compositeur. Toutes vos données sont stockées sur un disque dur et un mauvais jour, vos précieuses notes de musique disparaissent ! C’est ce qui arrivé à Airat I. , célèbre compositeur russe-canadien.

Quelques semaines avant d’inaugurer une tournée au Québec, il branche son disque dur Western Digital caviar black (1TB) et un petit bruit se fait entendre : le « click of death », c’est alors que l’ordinateur se bloque. L’accès au disque dur ne se fait plus. Aucune copie possible. Le disque dur meurt avec toutes ses compositions 2016 dans un léger ronflement de cylindres à peine perceptible. Il a donc cherché des experts en récupération de données et choisi Chronodisk Montréal. Experts dans ce domaine, nous récupérons vos données sur toutes types de supports amovibles (USB, carte SD, RAID, disque SSD) et assurons totales confidentialité de vos données !

Il nous confie son disque dur pour récupération. Après l’estimé-diagnostic sans frais et sans engagement, nous avons détecté qu’une des têtes de lecture du disque était très fatiguée. Nous avons tenté de copier les trois autres et suite à une intervention en salle blanche, les nouvelles têtes de lecture ont réussi à copier le reste.

Toutes ses compositions de 2016 ont été sauvées sans corruption et nous sommes fiers d’avoir pu récupérer une symphonie qui restera peut-être dans l’histoire !

Si vous avez aimé cet article, suivez nous sur nos réseaux sociaux pour être au courant de toute l’actu Chronodisk et High Tech! (Facebook, Twitter)

Actualités Données Récupération de données
Comment choisir son mot de passe pour protéger ses données ?

Un bon mot de passe est indispensable pour assurer la protection de vos données.

Tout le monde en est aujourd’hui conscient, mais comment choisir son mot de passe… et s’en souvenir ?

Idées reçues sur le mot de passe idéal…

On entend dire partout qu’un bon mot de passe dit « sécurisé » doit être changé régulièrement. Qu’il doit être complexe avec alternance de majuscules et de minuscules, de caractères spéciaux et de nombres. Qu’il ne doit pas être simple à deviner, et qu’on doit en changer pour chaque compte ou chaque site internet. Et en plus il faut s’en souvenir !! Comment faire alors ?

Un bon mot de passe est-il forcément compliqué ?

Bill Burr, expert dans les recommandations sur les mots de passe aurait dit auparavant que le sécurité se base sur la complexité du mot de passe c’est-à-dire avec utilisation de caractères majuscules et minuscules, chiffres et autres caractères spéciaux.  A cela s’ajoutait, pour lui, la nécessité de changer de mot de passe tous les trois mois.

Cependant, il n’est aujourd’hui plus sûr de cette démarche et conseille même l’inverse ! En effet, choisir un mot de passe complexe maximise la chance de l’oublier et ne protège pas toujours aussi efficacement. Une fois un mot de passe difficile choisit, on aura tendance à le réutiliser sur d’autres sites, augmentant la chance de se faire pirater.

La protection des données se base sur un mot de passe difficile à définir d’un point de vue extérieur, c’est-à-dire dont seulement vous, et uniquement vous pourrait le trouver. Ainsi, il est déconseillé de mettre par exemple son prénom suivi de sa date de naissance (comme beaucoup de gens le font).

 

Mais concrètemene, que faut-il faire alors en termes de mot de passe? Le journal américian The Wall Street, a récemment interviewé Bill Burr, l’expert à l’origine des recommandations sur les mots de passe. Et surprise, celui-ci annonce des regrets par rapport aux préconisation qu’il savait pu faire à l’époque

Le journal américain The Wall Street Journal a récemment interviewé Bill Burr, l’expert à l’origine des recommandations sur les mots de passe. Et surprise, celui-ci annonce des regrets par rapport aux préconisations qu’il avait pu faire à l’époque.

En 2003, celui-ci avait conseillé d’utiliser des mots de passe plutôt complexes à mémoriser, avec utilisation de caractères majuscules et minuscules, mais aussi de chiffres et de caractères spéciaux.

Ces contraintes, nombreuses, s’avéreraient aujourd’hui caduques pour Bill Burr, d’autant plus que les utilisateurs n’opéraient que des réajustements lorsqu’ils changeaient leur mot de passe. Mais concrètement, que faut-il faire alors en termes de mot de passe ?

La nouvelle manière de créer ses mots de passe !

Le NIST, Le National Institute of Standards and Technology, vient donc de proposer de nouvelles règles, qui viennent ainsi éclairer l’usager à la recherche du mot de passe idéal. Le Business Insider à synthétiser ces recommandations, stipulant que “les mots de passe doivent être longs et faciles à retenir”.

Il n’est pas non plus nécessaire de les modifier si fréquemment que cela, mais seulement en cas d’attaque avérée. Il vaut mieux alors ne pas avoir le même mot de passe sur tous les sites. A cela s’ajoute la possibilité de passer à huit caractères au lieu de douze pour créer son mot de passe, si toutefois le dispositif technique restreint l’accès au compte après plusieurs échecs.

On peut même aller plus loin en ne proposant que cinq caractères, mais là aussi cela dépend de la sécurisation du site. C’est notamment le cas lorsque pour s’authentifier, lorsque l’adresse IP du terminal est aussi requise… C’est donc l’ensemble du dispositif de sécurité mis en place qui conditionne la complexité du mot de passe.

Il est donc recommandé aujourd’hui d’utiliser des séries de mots comme « orangeLondrestrenteAnschemise » ou des phrases complètes qui ont un sens pour vous tel que « j’aimemangerdesbarbesapapa ». Bien-sûr si vous utilisez un boitier Apple TV ou Freebox avec une simple télécommande et que vous devez sélectionnez un à un parmi une grille chacun de vos caractères secrets, vous risquez de regretter d’avoir choisi un mot de passe à 38 caractères…

Certains estiment qu’il est également possible de retenir une phrase et de ne mettre que les premières lettres de chaque mot (« AlBjcev » par exemple pour « Allez les Bleus, je crois en vous ! ») ou de l’écrire phonétiquement, avec une longueur de 12 caractères environ. Au travail !

 

Astuces Données Sécurité
9 choses à savoir Chronodisk récupération de données
9 ASTUCES POUR ENVOYER SON DISQUE DUR CHEZ CHRONODISK

Cet article résume la procédure de récupération de données chez Chronodisk. Toute l’équipe de CHRONODISK vous souhaite une bonne lecture.

Voici les 9 questions qui reviennent le plus souvent avant une récupération de données.

Sur quelles marques et quels types de supports Chronodisk peut récupérer les données ?

Chronodisk traite toutes les marques et tous les formats de Disques Durs, qu’ils soient « Internes » ou « Externes » et peu importe leur capacité de stockage.
Nos experts sont spécialisés sur les différents systèmes RAID (0, 1, 5), ainsi que les serveurs NAS – SAN qu’ils soient en RAID matériels ou logiciels sous Linux, VMWare, FusionDrive…
Notre laboratoire de récupération de données intervient aussi sur les clés USB et les différents modèles de cartes mémoires (SD, CompactFlash, MemoryStick, SSD …).

Quelles précautions prendre avant d’emballer son disque dur ?

Si vous devez nous faire parvenir votre support de stockage (disque durSSD, clé USBRAIDcarte mémoire) par coursier ou transporteur, vous devez absolument l’emballer avec précaution. Nous vous recommandons 3 couches de protection :
– emballer chaque disque dur dans une protection souple (plastique à bulles d’air, mousse, etc…)
– placer le ou les disques durs dans un carton rigide (et non dans une enveloppe souple même à bulles, cela ne protège d’aucun choc votre disque)
– caler le ou les disques durs en comblant les vides d’air avec du papier, de la mousse ou toute autre matière permettant au disque dur de ne pas bouger à l’intérieur du carton.
Vous pouvez aussi mettre votre disque dur dans un sac antistatique, mais cela ne présente aucune protection supplémentaire, qu’on se le dise !

Vous pouvez découvrir et partager vos astuces via notre forum

laboratoire de récupération de données Chronodisk
Le disque dur est ouvert uniquement en salle blanche pour tenter la recuperation de donnees

Peut-on seulement réparer le disque dur ?

Non, un disque dur ne se répare en salle blanche par nos experts que pour permettre une opération de clonage du disque dur (opération qui peut durer de 2 heures à plus de 1000 heures selon la taille et le degré de détérioration du disque dur). Après quoi nous pouvons réaliser une reconstruction des données du disque dur. Mais la seule réparation du disque dur aboutit, si on le rebranche dans un ordinateur tel quel, à un crash presque systématique des têtes de lecture sur les plateaux du disque dans les premières minutes ou les première heures d’utilisation normale.

Il existe 3 grands types de panne : panne logiquepanne électronique et panne mécanique. Certaines sont inoffensives pour vos données mais d’autres peuvent les endommager ou les détruire définitivement. ATTENTION : ne faîtes plus fonctionner votre disque dur ou matériel, s’il a subit un choc ou une chute, un problème électrique ou si vous entendez un bruit anormal à l’intérieur (claquement, bip, frottement, etc…). Nous avons mis en place un devis 100% gratuit et sans engagement qui vous permet de faire diagnostiquer votre support de stockage (disque durSSDclé USBRAID, carte mémoire en quelques heures. Profitez de ce service pour connaître le type de panne, les délais et le meilleur tarif pour la récupération de vos données.

Mon disque dur vient de tomber en panne, que dois je faire et ne pas faire ?

Même sans gravité apparente, une panne peut en cacher une autre. Les pannes de disque dur peuvent se cumuler et très souvent lorsque nos clients s’acharnent à redémarrer leur disque dur plusieurs fois, c’est à ce moment qu’ils entraînent une aggravation de la panne initiale, allant jusqu’à détruire définitivement toute chance de récupération des fichiers et dossiers.
Chronodisk a mis en place un devis 100% gratuit et sans engagement. Même si nous devons souvent utiliser de nouvelles pièces détachées coûteuses (entre 50 et 300€) en Salle Blanche pour la réparation du disque dur, son clonage puis la récupération des données , vous ne réglez que si l’on récupère vos données. C’est une garantie de résultat propre et exclusive à Chronodisk suffisamment rare dans le monde pour ne pas être soulignée.

Mon disque dur / clé USB  fonctionne, puis je récupérer les données effacées par erreur ?

Oui, nous pouvons souvent (mais pas toujours) récupérer des données effacées par erreur ou formatage, même si vous avez réécrit de nouvelles données… Tout dépend de la quantité de données réécrites, de la place qu’occupait les anciennes données et de l’espace libre restant sur votre disque dur effacé par erreur. En cas de formatage, sans réécriture de partition ou de nouveaux fichiers, la récupération des données est elle très souvent complète et sans aucune corruption de données avec toute l’arborescence des dossiers.

Sans un formatage de bas niveau (formatage dit également de constructeur ou d’usine) votre support mémoire garde une trace des données qu’il a contenu auparavant. C’est souvent uniquement le sommaire/catalogue des fichiers qui a été détruit et qui doit donc être reconstruit par moyen souvent logiciel. Pour qu’un fichier puisse être récupéré, il est nécessaire que l’ensemble de la chaîne d’informations soit intègre sinon le fichier en question sera corrompu et inexploitable.
Chronodisk vous propose un service de récupération de données dans les cas d’effacement par erreur, de formatage, réinstallation système ou attaque de virus /malware / rançonware.

Mon disque dur est chiffré, que se passe-t-il dans ce cas ?

Pour récupérer des données cryptées, il est indispensable de connaître le mot de passe, de posséder la clef de chiffrement, le certificat ou le token du disque dur.

Si vous avez perdu les clefs de chiffrement ou si vous avez oublié le mot de passe, nous ne tenterons pas la récupération de vos données, elle serait dans tous les cas impossible.
Ils protègent vos documents sans les chiffrer. Si vous avez un doute sur la protection que vous avez installée sur votre disque dur, contactez-nous.
Les tests de fichiers ne sont possibles que si les fichiers sont décryptés.

En revanche, nous pouvons contourner les mots de passe ATA d’accès aux disques durs ou les mots de passe des documents Microsoft office. Il arrive assez souvent qu’un dysfonctionnement grave du firmware du disque dur provoque l’activation d’un mot de passe au démarrage du disque dur. Dans ce cas uniquement, la réparation du firmware (par moyen logiciel ou matériel) nous permettra de débloquer le disque dur en lecture / écriture et de reconstruire totalement les données du support. L’opération nécessite également dans un certain nombre de cas le changement des têtes de lecture en salle blanche.

Par quel moyen envoyer mon disque dur au laboratoire ?

Il est important de prendre une option de suivi auprès du transporteur de votre choix.

N’oubliez pas de joindre le formulaire rempli et imprimé correspondant à votre disque dur ou RAID dans le même colis.

Chronodisk inc.
239 Notre Dame Ouest #401
H2Y 1T4 Montréal (QC) – Canada

Lorsque nous vous rendons vos données récupérées, une copie est conservée durant sept jours sur nos serveurs. Pendant, cette période nous pouvons effectuer une nouvelle copie gratuitement en cas de soucis.

Quels sont les taux de réussite pour la récupération de mes données ?

100% quand les plateaux internes du disque dur sont parfaitement sains. 30% seulement lorsque le disque dur est échappé à terre et en plein fonctionnement d’écriture / lecture. Dans ce dernier cas les têtes de lecture s’écrasent lamentablement sur les plateaux qui s’en retrouvent sévèrement rayées. D’où l’intérêt de confier votre disque dur à Chronodisk car si les plateaux internes du disque dur sont trop abîmés et la récupération impossible, vous ne payez rien. Ni estimé, ni pièces détachées, ni travail de l’ingénieur. Plutôt rassurant non ? Surtout si vous vous renseignez ailleurs, vous vous rendrez compte que l’estimé est souvent chargé 50 à 120$, et que les pièces détachées, elles, sont chargées entre 150 et 400$… même en cas d’échec de la récupération de données.

Vais-je récupérer l’ensemble de mes données ?

AUCUN laboratoire ne peut vous affirmer à 100% que vos données seront récupérées en totalité et en bon état de fonctionnement sans avoir effectué un diagnostic minutieux en laboratoire et la récupération effective des données. Nous avons les meilleurs outils pour tenter plusieurs méthodes d’extraction lorsque les fichiers ne conviennent pas. Dès la fin de l’extraction, nos techniciens vérifient les fichiers prioritaires que vous nous avez indiqués. Et une liste complète de ces milliers de fichiers, au format .txt ou .rtf, vous est immédiatement envoyée par e-mail.

Vous pourrez y retrouver l’ensemble des noms de dossiers et fichiers, organisés en arborescence comme dans votre explorateur de fichiers Windows, Linux ou Mac. Après vérification par vos soins et accord sur cette liste, nous lancerons une copie sur un support de stockage sain et vierge (disque dur, SSD, clé USB, RAID, carte mémoire). Nous ne récupérons pas les logiciels ou votre système d’exploitation. Ceux-ci sont composés d’un ensemble de fichiers et de dossiers fonctionnant ensemble.

Si l’un d’eux est manquant ou est endommagé, votre système ne pourra fonctionner correctement. C’est la raison pour laquelle il n’est pas possible de réinstaller directement dans votre ordinateur un disque interne supportant le système d’exploitation et les logiciels.

Nous vous invitons également à lire : Les étapes de la récupération de données

Vous avez apprécié le contenu de cet article ?

Vous pensez que cet article sur les disques durs peut intéresser l’un de vos amis ou collègues?N’hésitez pas à en partager le lien par e-mail ou sur vos réseaux sociaux.

Nous vous invitons à le partager auprès de vos proches sur vos réseaux sociaux en cliquant sur l’un des 3 boutons juste ci dessous.

montreal-recuperation-de-donnees

Cet article est une adaptation de la version franco-française : 9 choses à savoir avant d’envoyer son disque dur chez Chronodisk

Astuces Données Récupération de données