Récupération de données sur disque dur et SSD : pourquoi ça coûte si cher en 2023 ?

L’achat d’un simple disque dur de 1Tb ne dépasse pas les 100$. On s’attend à ce que leurs données soient récupérables à ce prix. Cependant le cout de la récupération de données coute entre 200 et 1500$ voir jusqu’à 5,000$ chez certains de nos compétiteurs. Ces tarifs sont bien sûr justifiés par un grand nombre de facteurs.

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Salle blanche : Un passage obligatoire pour la récupération de données de tous les disques en panne mécanique

Pour garantir le succès de la récupération de données d’une panne mécanique, il est crucial d’intervenir en salle blanche. C’est-à-dire de manipuler votre appareil dans un environnement sans poussière. Pourquoi? Il suffit d’une poussière ou d’un cheveu qui se pose sur le plateau magnétique lors de l’ouverture d’un disque dur, et toutes vos données deviennent impossibles à récupérer. La tête de lecture d’un disque dur tourne entre 5400 et 7200 tours/min soit 120 tours/sec. Des centaines de rayures se créer donc avec juste une poussière sur la tête de lecture. En quelques secondes les données seront donc illisibles.

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Comme pour un vieux disque vinyle le plateau interne tourne à 250 tours par seconde pour les plus rapides en SAS ! La tête de lecture elle ne touche jamais le plateau, elle reste en lévitation. Au moindre contact entre la tête et le plateau ce sont des millions d’informations perdues…

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Il existe très peu de techniciens spécialisés dans récupération de donnée en salle blanche. Pour être opérateur salle blanche il faut faire une formation BPF de deux jours minimums à 1500$. Mais ce n’est pas avec des connaissances réglementaires qu’un technicien devient expert. En effet aucune université dans le monde ne propose de formations en récupérations de données. Les couts d’installation d’une salle blanche sont entre 15,000 et 5,000,000$ selon la taille et le niveau d’exigence de la filtration HEPA (ISO5, ISO4, ISO3 etc.), et nécessite un entretien régulier.

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En salle blanche ou sous une hotte à flux laminaire, l’air pulsé empêche la poussière de se déposer sur les plateaux du disque dur. En cas de poussière, la tête de lecture vient racler les plateaux ce qui peut limiter la récupération des données, voir la rendre impossible.

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La carte PC3000 d’Ace Lab: performance et efficacité pour réparer les firmwares et accéder aux parties cachées

Chez Chronodisk nous utilisons plusieurs cartes de constructeurs et modèles différents (PC 3000, Deepspare, Salvation Data etc.) pour des pannes complexes ou difficiles. On rajoute ces cartes matérielles à nos ordinateurs pour accéder aux parties cachées et réservées aux constructeurs du disque dur. Chez Chronodisk France et Canada nous en avons 12 différents pour couvrir tous les types de supports et de pannes soit un investissement de plus de 100,000$. Sans prendre en compte que le support technique obligatoire pour toutes ces cartes additionnelles coute annuellement 18,000$.


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Le matériel nécessaire au fonctionnement de PC3000 coute entre 12,000 à 25,000$ par carte. A savoir qu’il en faut une par type de support (SATA, IDE, USB, RAID, SSD, SAS, etc.).

Les équipements essentiels pour l’expertise de Chronodisk

Pour proposer cette expertise il nous faut une grande quantité d’équipements. Chronodisk possède des ordinateurs sur mesure avec une combinaisons de logiciels, du matériel de stockage externe (stock de 10,000 disques donneurs chacun coute entre 50 et 400$), une salle blanche ISO5 classe 100, des dispositifs de clonages et d’imagerie nécessaire pour créer des copies bit à bit des disques durs défectueux afin de travailler sur les copies plutôt que sur les originaux. Des outils de diagnostic, des microscopes et caméras digitales, des systèmes de refroidissement thermiques, des onduleurs APM pour palier toute coupure électrique, des oscilloscope électroniques, des cartes d’interface et adaptateurs, et des outils de soudure infrarouge et à air chaud y sont aussi indispensable.

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Les frais cachés administratifs et marketings 

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Chronodisk doit payer une assurance spécifique de 8,000$ par an. Nécessaire pour préserver les actifs informatiques et les données de nos clients contre divers dangers tels que les dommages électriques, les incendies et bien d’autres encore. Une équipe de techniciens expérimentés et qualifiés sont bien entendu payé pour leur travail. Ils sont formés pendant l’embauche sur une durée de 6 à 18 mois, car aucune université dans le monde enseigne la récupération de données.

Le développement marketing est essentiel pour une entreprise spécialisée en récupération de données. En effet, grâce à Internet les clients peuvent trouver et être dirigés vers Chronodisk ou bien grâce aux boutiques informatiques et le bouche à oreille ensuite. Sachant que les clients ne s’intéressent généralement à ce sujet que lorsqu’ils rencontrent une panne ou un problème, et qu’ils jettent souvent leur disque sous les conseils des informaticiens ignorants notre spécialité. Le Marketing représente donc un investissement significatif pour que les clients sachent et connaissent un spécialiste.

En stockant toutes nos données sur disque dur, nous n’avons jamais autant fait confiance à une technologie que nous connaissons si peu. L’utilisation de nos appareils électroniques (disque dure et disques SSD externes, clé USB etc.) est simple et fluide, à l’inverse de la récupération de données qui est d’une grande complexité. Nous sommes conscients des conséquences dévastatrices qu’une perte de données puisse avoir sur votre vie personnelle et professionnelle. Nous ne voulons donc pas que ça en soit un fardeau, mais une solution fiable et accessible .

Données tarifs de la récupération de données