Chronodisk récupération de données Ransomware
Ransomware : récupération des données après un virus
    

  • Un Ransomware, qu’est ce que c’est ?

Ils s’appellent locky, petya… vous en avez certainement entendu parler sur des sites technos ou même dans les médias d’informations, il s’agit des derniers virus « à la mode » :  les Ransomwares (littéralement rancongiciel)

Le principe est simple, une fois votre ordinateur contaminé, ce dernier se bloque et un message apparaît vous demandant d’envoyer de l’argent (parfois jusqu’à plus d’un million de dollars lorsqu’il s’agit d’instituions gouvernementales, financières ou même hospitalières) pour pouvoir continuer à utiliser votre ordinateur et surtout récupérer vos précieuses données.

Tant que vous ne payez pas cette rançon l’accès à votre machine est totalement bloquée, vos données sont prises en otage et l’auteur du virus est la seule personne à pouvoir vous les restituer.

Le meilleur moyen d’éviter le virus reste la prévention. Équipez vous d’un bon antivirus et mettez le à jour régulièrement. Il existe des milliers de ransomwares différents et de nouveaux sont créés chaque jour.
Les e-mails sont le moyen de propagation le plus répandu pour les ransomwares. Soyez donc prudent si vous recevez des mails d’expéditeurs suspicieux et n’ouvrez surtout pas les pièces jointes.
Assurez vous aussi de télécharger des fichiers sur des sites que vous connaissez et qui ont une bonne réputation. Si votre antivirus vous alerte, faites demi-tour, ne prenez pas le risque car une fois votre disque dur contaminé il vous est IMPOSSIBLE de vous en débarrasser sans effectuer un formatage complet de votre ordinateur. Les fichiers sont cryptés par des algorithmes que seuls leurs créateurs connaissent.

  • Mon ordinateur est contaminé 🙁   que dois je faire ?

Vous avez été infecté par un ransomware par inadvertance ou tout simplement par malchance ! Vous aurez beau redémarrer votre ordinateur à l’infini, passer en mode sans échec ou extraire le disque pour le brancher sur un autre poste, le résultat sera toujours le même.

Voici les solutions qui s’offrent à vous :

Vous faites confiance à votre « ravisseur » et acceptez de verser la rançon demandée (généralement en dollars, euros ou bitcoins). Le soucis c’est que rien ne garantit la bonne foi du pirate, vous risquez donc de payer pour…du vent ! D’autres pirates utilisent la méthode en plusieurs fois en vous faisant croire que toutes les données vous seront livrées si vous payez la rançon. Seulement une fois le virement effectué, ils ne vous livrent qu’une partie des données, et vous demandent à nouveau un virement pour le reste des données…et cela peut grimper TRÈS vite. Il existe cependant des cas ou toutes les données sont livrées après le paiement de la rançon. Le choix de prendre ce risque vous appartient mais restez extrêmement vigilant et ne prenez pas de décision trop rapidement.

Récemment un hôpital victime d’un ransomware à accepté de payer la rançon en bitcoins (monnaie virtuelle sous forme de jetons), sauf qu’ils n’ont jamais récupéré leurs données.

Si jamais vous avez eu le réflexe de sauvegarder vos données sur le cloud, vous pouvez changer de disque et réinstaller vos données en local. Dans le cas où une partie des données étaient stockées sur un ancien disque dur mais formaté, une clé usb ou autre, le laboratoire Chronodisk peut tenter une récupération des données sur cet ancien support de stockage.
Enfin il existe des solutions développées par des pirates et des experts en sécurité pour contourner les ransomwares, car oui les pirates ne sont pas que néfastes et ce sont souvent eux qui sont à l’origine des meilleurs antivirus, et certains créent des virus tellement puissants et tellement répandus qu’ils créent un antivirus, un peu à la manière du chimiste qui crée un poison mortel et son antidote.

  • La récupération de données sur un disque dur contaminé par un ransomware

Le laboratoire Chronodisk reçoit de plus en plus fréquemment des disques durs infectés par des ransomwares. On ne peut pas le cacher, il est très difficile de garantir à 100% la récupération des données à nos clients dans ces cas très particuliers.
Comme il existe plusieurs types de virus, il existe plusieurs types de ransomwares. Dans de nombreux cas, nos spécialistes en récupération de données ont réussi à libérer ces données « prises en otage ». Mais suivant la complexité du ransomware il est parfois tout bonnement impossible de récupérer ne serait-ce une photo.

Nous vous recommandons une nouvelle fois d’être le plus prudent possible avec vos mails et lors de vos consultations sur internet, les ransomwares ne sont qu’un danger parmi d’autres…

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Chronodisk récupération de données
Récupération de données gratuit ? Mon avis !

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La première chose à prendre en compte dans la récupération de données est la condition physique du disque. La première erreur fatale qu’on fait  suite à une perte de données est de tenter de tout récupérer  avec  des logiciels gratuits trouvés sur internet. C’est une réaction tout a fait normal d’essayer  de résoudre le problème par soi-même, mais malheureusement   dans la plupart des cas, utiliser de tels logiciels, amène par conséquent, à la perte partielle ou même totale des précieuses données.

Notre conseil  en cas de perte de données , c’est de ne rien tenter avec  votre appareil !

Informez vous, regardez s’il y a une compagnie proche experte en récupération de données, demandez  un avis professionnel, mais surtout, assurez-vous que la personne ou le technicien soit un connaisseur du domaine de la récupération de données, car la plupart des boutiques informatiques ou  de réparation n’ont pas les matériels ou la technologie nécessaire pour réussir à récupérer vos données. La majorité des clients qui arrivent à notre laboratoire, ont déjà confié leurs précieuses données à des institutions sans technologie pour  réaliser des opérations de récupération de données; par conséquent leurs données ont été soumis à un risque énorme de perte partielle voire totale.

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Informez vous avant d’agir !!

 

Disque dur Récupération de données
Quel RAID pour protéger efficacement ses données ?

Vous envisagez l’achat d’un NAS ou d’un RAID pour y stocker des données importantes ? Nous allons vous présenter les différents avantages et inconvénients de chaque configuration, du raid0 au raid 5 en passant par le raid1 et le raid6 méconnus à tort.

Pour monter un système RAID vous trouverez de nombreux tutoriels sur le net. Voici les configurations RAID les plus répandues, il en existe encore bien davantage :

  • RAID 0 : appelé etendu 
  • RAID 1 : appelé mirroringshadowing ou duplexing
  • RAID 2 : appelé striping with parity (obsolète)
  • RAID 3 : appelé disk array with bit-interleaved data
  • RAID 4 : appelé disk array with block-interleaved data
  • RAID 5 : appelé disk array with block-interleaved distributed parity
  • RAID 6 : appelé disk array with block-interleaved distributed parity

RAID 0 ou RAID « stripping » : la performance sans filet de sécurité.

En mode RAID 0, tous vos disques durs sont combinés en un seul et même disque, les données sont ainsi réparties entre tous les disques . Si le RAID 0 s’avère plus rapide il a l’inconvénient d’être plus fragile, en effet si l’un des disques tombe en panne c’est tout le RAID qui tombe en panne. C’est à dire que vous ne pourrez pas lire les données qui se trouvent sur les autres disques fonctionnels. En résumé, plus de performances, mais plus fragile.

En RAID 0, la capacité totale disponible est également à la somme des capacités des disques durs physiques, à la condition que ceux-ci aient tous la même taille. En cas de différence, c’est la capacité du disque le plus petit qui est prise en compte, multipliée par le nombre de disques ; les autres ne seront donc que partiellement utilisés. Le raid0 offre les meilleurs performances mais une sécurité inexistante. Les données sont stockées sur l’ensemble des disques.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : ne pas utiliser plus de deux disques en RAID0. Nous avons déjà vu un RAID0 monté avec 48 disques de 4To chacun (une société de production vidéo). Des performances record en écriture/lecture.. mais une fiabilité épouvantable ! Imaginez… Si un seul disque des 48 tombe en panne et n’est pas récupérable (panne mécanique avec plateaux rayés par la tête de lecture), toutes les données sont corrompues ! Et même si ce 48ème disque est récupéré en salle blanche, la facture finale sera presque 24 fois le montant d’une récupération de données pour un RAID0 en 2 disques.

Le RAID0 n’est donc pas une solution valable pour sécuriser vos données. On l’adoptera uniquement pour des traitements de calculs lourds (statistiques, logiciel SAS, traitement vidéo post-production, imagerie 3D…) et pour des données temporaires non vitales.

RAID1 ou RAID « miroir » : le dédoublement de personnalité.

Le mode RAID 1 (« mirroring ») représente le moyen d’obtenir un stockage redondant et donc d’augmenter la durée de vie de vos données en cas de défaillance du disque. Dans une grappe RAID 1 composée de deux disques, les données sont écrites sur un et immédiatement copiées sur l’autre ; les disques contiennent donc les mêmes données, c’est pour cela qu’on appelle le RAID 1 « miroir ».

Lorsqu’un disque dur est défectueux, les données restent accessibles via les autres disques. Ainsi, plus il y a  de disques, plus grande est la sécurité de vos données.

Le RAID 1 a également un autre avantage : si le NAS lui-même tombe en panne, il est possible de retirer les disques durs de l’appareil et de les brancher directement sur un ordinateur, ce qui n’est pas envisageable avec les disques constituant une grappe RAID 0, RAID 5 ou RAID 6 dont les données sont entrelacées et réparties sur les disques. En générale, les grappes RAID 1 contiennent deux disques ; leur capacité totale équivaut à celle du plus petit.

Exemple : si vous combinez deux disques de 2 To, la capacité totale atteint 2 To, soit la moitié de la capacité achetée. Par contre, si vous combinez un disque de 500 Go et un 2 To en RAID 1, la capacité totale de la grappe n’est que de 500 Go. Autant dire qu’il est essentiel d’éviter les grosses disparités.

Orienté sécurité, le RAID 1 duplique automatiquement l’ensemble de vos données sur deux (ou plus) disques durs. Ainsi lorsqu’un disque tombe en panne les données restent accessibles via les autre disques fonctionnels. Il suffira alors de remplacer le disque défectueux par un disque sain pour que les données soient à nouveau dupliquées. Ce système n’apporte pas de gain de performances et se fait au détriment de la capacité. En effet, avec un système de deux disques de 300 Go en RAID 1, seuls 300 Go pourront être utilisés par l’utilisateur (les 300 Go restants sont utilisés pour la duplication des données).

Le conseil de l’Expert en récupération de données : il arrive parfois que la carte controlleur du RAID1 soit en court circuit. Comme les deux disques du RAID 1 sont branchés sur la même carte contrôleur, la surcharge électrique peut endommager les deux disques en même temps ! Pour palier cela pensez à brancher chaque disque dur avec un cordon d’alimentation différent sur le un bloc d’alimentation de l’ordinateur. Prenez un modèle modulaire de type Corsair HX850i  qui gère de manière distincte chaque approvisionnement électrique 12V. C’est plus cher… mais beaucoup plus fiable.

RAID 10 :  la performance d’un RAID0 et la sécurité d’un RAID1

Pour comprendre la configuration du RAID 10, il faut avant tout détailler les RAID 1 et RAID 0 qui la composent. En premier lieu, le RAID 1 est un ensemble de deux disques durs, dont l’un est utilisé en miroir afin de sécuriser les données stockées. Ce système de clonage présente une haute tolérance aux pannes et convient donc au stockage des données sensibles. Le RAID 0 est un système qui permet de répartir les informations stockées sur plusieurs disques durs grâce à un entrelacement des données. Le temps d’accès est alors accéléré.

Le RAID 10, également appelé RAID 1+0 consiste à assembler deux ou plusieurs unités RAID 1 en un ensemble RAID 0. En clair, deux disques durs sont assemblés en RAID 1, deux autres disques durs sont assemblés de manière identique et ainsi de suite. Il faut donc un minimum de quatre disques et toujours en nombre pair. Une grappe ainsi assemblée forme ainsi une unité logique qui sera associée avec d’autres grappes pour permettre un entrelacement comme c’est le cas d’un système RAID 0. La redondance des données dans chaque sous-unité permet de garantir leur sécurité, tandis que la répartition des données sur plusieurs unités logiques accélère la lecture et l’écriture. Il y a l’inverse qui est appelé RAID 01, la tolérance aux pannes est moins importante, étant donné qu’un sous-ensemble RAID 0 défaillant impacte sur l’ensemble de la performance.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : le raid 10 et 01 est très peu utilisé et pour sûr ! 2 disques sont sacrifiés au prix de la fiabilité. Sur un total de 4 disques vous n’exploitez que la taille mémoire de deux disques.

RAID5 : la solution la plus utilisée… à tort ?

Le RAID 5 est la moins performante des 3 solutions mais apporte l’un des plus hauts niveaux de sécurité. Les données sont copiées sur l’ensemble des disques et, en cas de panne de l’un des disques, les disques restants peuvent continuer de fonctionner normalement ou presque (en mode « dégradé »). Si vous changez le disque dur en panne, le RAID5 est capable de se reconstruire en incluant ce nouveau disque dur. La reconstruction des données peut durer de nombreuses heures voir plusieurs jours, pendant ce temps les performances d’écriture/lecture sont fortement dégradées.

Le RAID 5 utilise au moins trois disques durs et répartit les données sur plusieurs disques durs pour gagner en performance grâce à l’accès simultané, mais à la différence du RAID 0, le RAID 5 inclut des codes de correction (les bits de parité) entre les données.

L’inconvénient c’est donc que vous perdez la capacité d’un disque dur sur l’ensemble du RAID. Pour 5 disques durs en RAID5 la capacité totale de stockage est donc abaissée à celle de 4 disques seulement. On dit que le 5ème disque est un disque utilisé pour la parité mais c’est un abus de langage, le 5ème disque est utilisé comme les autres mais la parité est répartie sur tous les disques successivement de sorte que la taille totale des données de parité correspond à la capacité d’un disque dur.

Le RAID 5 est donc bien plus sûr que le RAID 0, mais offre beaucoup moins de performances d’écriture/lecture. Ces performance sont tout de même supérieures à celle d’un disque dur seul non RAID. Et plus vous rajoutez de disques dans le RAID5, plus vous accélérez les performances.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : en théorie et dans la pratique, si un disque dur est en panne on peut l’enlever à chaud (donc sans éteindre l’ordinateur) et le remplacer par un nouveau disque dur. Attention, si ce disque contenait des données elles seront toutes écrasées. Dans la pratique ce n’est pas toujours comme cela que la reconstruction se passe et toute la grappe RAID peut s’en voir corrompue. Nous vous suggérons donc de faire une sauvegarde de vos données sur un autre disque ou RAID avant de changer (à froid ou à chaud) un disque. Le RAID5 ne tolère que la panne d’un seul disque pour continuer à fonctionner. Et nous savons, en qualité d’experts en récupération de données RAID qu’il arrive trop souvent qu’un deuxième disque tombe en panne avant que l’informaticien ne s’en aperçoive. C’est pourquoi toutes les entreprises devraient utiliser un RAID6 qui tolère la panne de DEUX disques durs simultanément.

RAID6 : Fiabilité & performance !

Si votre carte RAID sait créer un RAID6 alors c’est cette configuration que vous devriez adopter ! Le RAID6 utilise les mêmes caractéristiques en terme de performances que le RAID5 mais au lieu d’avoir une tolérance de panne d’un seul disque il peut fonctionner même si DEUX disques durs tombent en panne. Le RAID6 utilise la technologie de la double parité de données ce qui lui fait perdre la capacité de deux disques durs. Si vous avez un RAID6 en 8 disques, la capacité de stockage en sera réduite à celle de 6 disques durs. Il faut 4 disques au minimum pour configurer une grappe RAID de niveau 6.

Le conseil de l’Expert en récupération de données : en adoptant le RAID6 vous ne devriez jamais avoir besoin de Chronodisk pour récupérer vos données perdues. A moins que vous ne soyez excessivement négligeant et que vous attendiez que 3 disques durs tombent en panne avant de réagir. Sachez qu’en cas de panne, le prix de la récupération de données ne dépend pas du type de RAID utilisé mais du nombre de disques utilisés dans le RAID ainsi que de la gravité de la panne de chaque disque (panne logique/désynchronisation de la grappe, panne mécanique, plateaux abîmés par des secteurs morts, etc.). Au delà de 4 disques le prix ne croit plus autant avec le nombre de disques. Le diagnostic et l’estimé sont sans frais jusqu’à quatre disques dans notre laboratoire mais pour les grappes RAID de 5 disques et plus le diagnostic-devis est chargé 90$+tx par disque. Ce diagnostic est toujours garanti en moins de 5 heures, ce qui reste assez unique au Canada et ailleurs dans le monde.

Quelques statistiques du département RAID de Chronodisk : 

Pour les centaines de RAID 5 que nous avons eu à résoudre ces 12 dernières années au Québec et en France, les quelques rares cas dans lesquels la récupération de données s’est avérée impossible c’est dans 90% des cas en raison des manipulations de l’utilisateur qui, en cherchant à résoudre par lui-même le problème, a aggravé les symptômes. Les données ont de ce fait été écrasées ou désynchronisées de manière irrémédiable. Dans 10% des situations c’est en raison d’un disque dur de trop qui est tombé en panne mécanique lourde, les plateaux étaient trop abîmés pour pouvoir réaliser un clone et reconstruire la grappe RAID (cas d’incendie notamment).

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Chronodisk récupération de données disque SSD
LA RÉCUPÉRATION DE DONNÉES SUR SSD, PAS SI FACILE ! (VOIRE IMPOSSIBLE)

Le disque SSD, un support de stockage rapide et résistant.

Le disque SSD a la particularité d’utiliser des puces mémoire flash comme les clés USB et non pas un plateau rotatif à surface magnétique comme les disques durs. Les supports de stockage à technologie flash  se font de plus en plus nombreux et de plus en plus accessibles.

Avec une espérance de vie durable (d’environ cinq ans si l’usage est fréquent sans être trop intensif), c’est un matériel électronique très réactif, beaucoup moins gourmand en énergie que le disque dur traditionnel et avec un démarrage et lancement du système d’exploitation et des programmes ultra-rapide. Sur un disque dur, la vitesse de lecture avoisine les 50 à 100 Mo par seconde, tandis que sur un SSD elle se situe entre 300 Mo/s pour les disques d’entrée de gamme et jusqu’à 3000 Mo/s pour les plus performants. Le disque SSD dispose aussi d’une meilleure fiabilité (au chocs physiques notamment) en comparaison du disque dur traditionnel. Il est par ailleurs très pratique de par sa petite taille (format 2.5 pouces).

La principale différence entre le disque dur traditionnel et le disque SSD est que ce dernier ne contient pas de pièces mobiles pour le stockage des données. Par conséquent, la vitesse de lecture est plus rapide et il a l’avantage de faire peu ou pas de bruit par rapport à son prédécesseur.

Certains SSD deviennent un barrage à la récupération de données

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Mais ne vous y trompez pas ! La récupération des données sur un SSD peut s’avérer beaucoup plus laborieuse et incertaine que sur un disque dur mécanique. En particulier si une panne électronique ou une toute petite surtension intervient pendant le fonctionnement du support. Pas besoin d’une salle blanche pour démonter et traiter un disque SSD, c’est donc moins cher me direz-vous pour récupérer les données ? Hé bien non ! C’est même le contraire, car cela nécessite énormément de temps ingénieur : chaque puce mémoire d’un SSD doit être dessoudée une à une à l’infrarouge (il y en a souvent 8 par face, comptez donc 16 puces mémoire Flash pour un disque 128 Go par exemple), et c’est ensuite que le casse-tête peut commencer. Il s’agit de retrouver l’ordre d’entrelacement des 8 ou 16 puces en RAID5 comme s’il s’agissait d’un serveur RAID en 8 ou 16 disques. Un travail de Titan.

Dans certains cas, que nous rencontrons de plus en plus fréquemment chez Chronodisk, la récupération des données devient carrément impossible en raison de l’architecture même de montage du support SSD :

  • C’est souvent le dernier des soucis de la part d’un constructeur que de prévoir et de faciliter la récupération des données sur son support mémoire en cas de panne matérielle, et c’est encore plus vrai pour certains disques SSD tel que le modèle Kingston SSDNow Ms qui utilise un contrôleur Sandforce. Le même contrôleur SandForce est utilisé chez Seagate pour certains de ses disques SSD ou même mécaniques SATA, chez Transcend pour ses clés USB… Et dans 50% des ordinateurs portables Mac Book de dernière génération il s’agit du même contrôleur qui générera dans les prochains mois de gros problèmes de récupération de données impossibles… Ce type de contrôleur crypte en 128 bits l’accès aux données. Il suffit que le contrôleur soit endommagé et il n’existe alors aucune solution pour décrypter l’accès aux données.

  • D’autre part, le disque SSD supporte un nombre limité de cycles de lecture-écriture et d’effacement, ce qui est un gros inconvénient comparé au disque dur classique. Les cellules de mémoire flash s’usent au fur et à mesure de leur utilisation et ne retiennent pas les données indéfiniment ; ainsi elles ont tendance à s’effacer toutes seules en quelques années seulement et sans prévenir son utilisateur. Cela ne laisse souvent plus aucune trace à l’inverse d’un disque dur mécanique.

Un SSD se caractérise par ses chipsets mémoire (jusqu’à 16) entrelacés entre eux à la manière d’un RAID 5. Un véritable casse-tête pour nos ingénieurs.

En bref, si vous voulez néanmoins vous essayer au SSD, pour démarrer un ordinateur 10 fois plus rapidement qu’avec un disque dur classique, alors nous vous conseillons de conserver un deuxième disque dur mécanique pour y stocker avec plus de fiabilité vos données de travail. Privilégiez les contrôleurs Marvell, Intel et Samsung… C’est rarement écrit sur la boite du disque SSD ou Sata rotatif que vous achetez, il faut aller dénicher les spécifications du produit en ligne, sur le site du fabriquant, pour obtenir ce genre d’informations. Mais vous l’aurez compris nous vous déconseillons le contrôleur Sandforce.

Si vous voulez en connaitre davantage sur les SSD et découvrir son cœur de fonctionnement, nous avons sélectionné sur notre chaîne Youtube consacrée à la Récupération de données la vidéo experte suivante :

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disques dur Chronodisk récupération de données
Comment recycler son disque dur ?

« On ne jette pas… un vieux disque usé ! »

…aurait pu Chanter Sylvie Vartan si le disque dur avait existé en 1966.

Les disques durs contiennent de l’aluminium, du fer, du nickel ajouté à un alliage de métaux précieux sur la platine de commande. Le composant d’un disque dur est donc polluant et ne peut pas être jeté de manière hasardeuse. En soit, tout produit informatique et électronique ne peut pas être jeté dans la poubelle verte. Comme les piles ou les robots électroménagers, ils doivent consciemment être déposés dans le secteur « déchets d’équipements électriques et électroniques » de la déchetterie ou dans un bac mis à disposition dans certaines grandes entreprises d’électroménagers et de matériels informatiques.

La seconde problématique est l’effacement total des données que contient votre disque dur. Il serait préjudiciable que vos données ne soient pas correctement effacées et qu’elles tombent entre de mauvaises mains. Les entreprises sont particulièrement touchées par cette problématique, mais on parle également des photos de famille, souvenirs et moments (très) intimes de votre vie. La réponse la plus simple qui apparaît est donc de garder dans un coin le disque dur. De cette manière on est sûr que personne ne l’utilisera. Dans chaque entreprise il y a donc une armoire (souvent pas du tout fermée à clé) qui contient des dizaines de ces disques durs qui prennent ainsi la poussière. Beaucoup de ces disques durs sont juste lents ou légèrement abîmés. Rendez-vous compte qu’un salarié mal intentionné pourrait être tenté de rebrancher ces vieux disques durs branchés dans un boitier externe et d’en utiliser les données à des fins très perverses parfois… Consultez notre article : Conseils pratiques pour protéger ses données ?

Que faire alors pour avoir à la fois un comportement écologique et raisonnable ?

Votre disque dur mérite une seconde chance !

…Et si en plus cela vous fait sauver de l’argent…

Chronodisk se propose de recycler vos vieux disques durs inutilisés. Le besoin en donneurs d’organes électroniques et mécaniques est important. Dans le cadre des récupérations de données les plus difficiles, nous utilisons des pièces détachées fonctionnelles issues d’autres disques durs (neufs ou vieux même abîmés) afin de réparer temporairement  le disque dur que tout le monde pense définitivement mort.

Nous avons toujours besoin de consolider notre stock de disques durs donneurs. Chez nous, vos vieux disques durs seront entièrement recyclés et réutilisés pour sauver les données d’un autre client. Votre disque dur peut sauver la vie d’un autre disque dur… Et en plus nous vous récompensons pour ce geste écologique, altruiste et communautariste.

Qu’advient-il alors de vos anciennes données ? Sont-elles pour autant protégées et confidentielles ?

Oui.

Chronodisk se porte garant de la confidentialité de vos données ! Contrairement aux autres méthodes de recyclage, vous pouvez être certain que la sécurité de vos données sera assurée, personne ne pourra plus y avoir accès .

Comment recycler son disque dur mort ?

…Tout en sauvant de l’argent !

Chaque disque dur (fonctionnel, lent ou à l’agonie, avec notamment une erreur SMART) que vous prévoyez de nous donner fera l’objet d’une évaluation tarifaire. Nous vous dirons une fois testé combien vaut pour nous votre disque dur en fonction de sa rareté, de son format (2,5 ou 3,5 pouces) et de sa capacité (nous reprenons les disques durs SATA ou USB de 500 Go et plus). Si vous acceptez notre proposition tarifaire, ce montant sera déduit de votre prochaine récupération de données chez Chronodisk.

Pour nous vendre vos vieux disques durs, c’est très simple :

Si vous possédez des vieux disque durs et que vous souhaiter les recycler, vous pouvez dès à présent soit nous envoyer une photo globale de vos disques, soit remplir le tableau Excel suivant : Tableau de rachat de ses vieux disques durs usagers   et nous envoyer votre demande à contact @ chronodisk.ca.

Vous pouvez également venir nous apporter vos disque directement au comptoir de notre siège social : CHRONODISK au 239 rue notre dame Ouest # 401, Montréal (Québec) H2Y 1T4, du lundi au vendredi de 9h à 16h30. Nous testerons vos disques durs et déciderons de vous les reprendre. Le montant calculé sera déduit de votre prochaine récupération de données, sans limite de temps.

Attention ! Nous reprenons uniquement les disques durs de 500Gb minimum, possédant la connectique USB (intégrée sur la carte du disque dur) ou SATA, en format 2,5 ou 3,5 pouces. Pas de SCSI, SAS, IDE ou  d’autres mini-formats tels que 1,8 ou 0,8 pouces.

Les donneurs les plus recherchés à recycler sont les disques durs de marques Western Digital ou Seagate, de format 2,5 pouces.

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